Depuis début avril, le groupe de travail dédié à l’organisation de l’événement s’active en coulisses. Quinze têtes et autant de paires de bras, issues pour la plupart du web et de l’innovation, cogitent et ciblent les problématiques de demain. Focus sur leur organisation et leurs envies.
Un sujet porteur d’innovation
“L’intelligence artificielle est une discipline en plein développement dont les répercussions dans la vie réelle seront très importantes. Nous avons souhaité explorer cette thématique et proposer des clefs de compréhension sur les usages. Il nous a semblé intéressant de rendre concrete et visible une discipline parfois obscure via le prisme de la vidéo.” confie Jean-François Galles, CEO de l’agence de webmarketing Ouest Online et membre de ce groupe de travail Digital Tech.
Un lieu tout trouvé
Avec sa participation à cette deuxième édition, l’Opéra de Rennes confirme son ambition de renouveau dans une démarche d’innovation permanente. “On savait que l’Opéra avait déjà engagé une démarche innovante dans le numérique, avec la représentation de La Cenerentola en plein air” explique Claire Hardy, à la tête du pôle Events & Networking de La French Tech Rennes St Malo. “Quand on a cherché un lieu qui pourrait nous accueillir pour la Digital Tech, l’Opéra nous a naturellement ouvert ses portes.” ajoute Régis Bozec, chef de projet de cette seconde édition.
Un territoire riche en idées et en talents
Le thème de cette journée de débats et de conférences a été choisi en février, alors que l’on en parlait seulement dans les journaux pros et spécialisés et qu’il émergeait difficilement dans les médias grand public.
Pourtant, la France est en très bonne position sur l’IA grâce au niveau élevé de ses universités en mathématiques et en ingénierie. Plus proches de nous, des écoles telles que l’Inria et l’INSA nous le montrent régulièrement. “Ce n’est pas un hasard si Facebook a installé son laboratoire dédié à l’intelligence artificielle à Paris.” précise Claire Hardy, comme nous l’avions déjà évoqué ici.
Quant à savoir si la métropole rennaise peut devenir un berceau de l’intelligence artificielle dans les années à venir, le territoire en a le potentiel, surtout lorsque des entreprises comme Golaem ou Dynamixyz tirent aussi bien leur épingle du jeu, on est en droit de se poser la question !